La création d’une structure nouvelle ou la réhabilitation de bâtiments existants créent un choc positif sur la demande de compétences dans les établissements et suscitent l’intérêt des professionnels, quels que soient leur corps ou spécialité. Ainsi, la création à Saint-Etienne d’un bâtiment neuf pour les activités de soins critiques et la réhabilitation des bâtiments de 1980 pour les activités de consultation et d’hébergement dans le cadre du projet mère-enfant permettront la modernisation du plateau technique (urgences pédiatriques, bloc obstétrical, services réa et SI néonataux, néonatalogie et maternités), de répondre aux besoins du territoire de soins, mais aussi d’apporter une plus grande lisibilité aux patients et aux professionnels des outils de travail modernisés.
Les interactions avec les acteurs du territoire donnent aux projets une cohérence territoriale incontournable facteur de dynamisme en matière de santé et de recherche. Ainsi, le projet du CHU de Montpellier prévoit entre autres la construction d’environ 100 000 m², dont la réutilisation de l’hôpital Gui-de-Chauliac dans le cadre du projet de développement urbain et économique MedVallée de la Métropole Montpellier-Méditerranée. En ciblant les projets d’innovations biotechnologiques, le projet du CHU disposera d’un facteur d’attractivité supplémentaire pour les chercheurs, tout en renforçant le dynamisme dans ce domaine de l’ensemble de la métropole montpelliéraine.
Le projet Horizon 2026 vise le regroupement du CHU de Tours sur deux sites (contre cinq actuellement). Cet objectif passe par la restructuration du site de Trousseau qui verra plusieurs opérations immobilières s’échelonner entre 2025 et 2027. Un schéma directeur immobilier a été élaboré pour le site de Trousseau à l’horizon 2026. Il se complète d’une perspective de regroupement de l’ensemble des activités du CHU et de la faculté de médecine sur un campus hospitalo-universitaire unique à l’horizon 2040.